vendredi 25 novembre 2011

Il neige à Venise...



Le week-end du 11 novembre, j'ai eu l'immense plaisir d'aller à ma première biennale de Venise. Ayant depuis longtemps voulu démarrer un blog de critiques sur les très nombreuses expos d'art contemporain que je vais voir chaque année, quoi de mieux que d'ouvrir ce site en parlant de la manifestation bisannuelle d'art contemporain sûrement une des plus importantes du monde?

Cette année, le thème est « Illuminazioni », jeu de mots entre illuminations (et tout ce que cela implique avec le travail des peintres de la Renaissance vénitienne sur la lumière ainsi que le mouvement des Lumières) et les nations ( la biennale étant constituée de pavillons représentant tous un pays ). La commissaire d'exposition Bice Curiger a choisi ce thème pour pouvoir faire un lien notamment avec trois toiles du Tintoret présentées dans le pavillon central des Giardini. Ce choix de rapprochement entre des artistes contemporains et Le Tintoret, génie du coloretto vénitien et de la perspective, est particulièrement intéressant dans le cadre du thème.

La biennale se déroule dans deux lieux principaux : l'Arsenale et les Giardini. A l'Arsenal, se déroule l'exposition principale mise en place avec Bice Curiger. Quelques œuvres sont frappantes, je détaillerai plus tard. On peut cependant souligner un détail extrêmement énervant qui est l'absence de toute explication devant les œuvres. On arrive péniblement et au bout de longues heures de recherche ( le cartel étant en général à 1 km des œuvres) à trouver le titre et le nom de l'auteur mais on n'aura rien de plus. Beaucoup d'œuvres gardent donc leur obscurité. A la fin de l'exposition, quelques pavillons sont présentés comme le pavillon des Etats Arabes Unis, de l'Inde, de l'Argentine avec le prometteur Adrian Villar Rojas et le pavillon italien qui a tant fait scandale par certaines de ses œuvres.

Dans les Giardini, se trouvent tous les pavillons nationaux. Chaque pays a un pavillon dans lequel il présente un artiste qu'il considère comme le plus représentatif de son pays ou qu'il veut mettre en avant si c'est un tout jeune artiste. Le pavillon central présente encore une exposition en lien avec le thème de la biennale et préparée par Bice Curiger. N'étant jamais venue avant, je pensais que les pavillons étaient en toile, des sortes de grandes tentes que l'on montait tous les deux ans pour les biennales. Et bien, pas du tout! Ce sont des pavillons en dur, chacun avec une architecture différente représentative de l'identité du pays. Chacun porte le nom du pays gravé au-dessus de la porte d'entrée. C'est assez chouette de pénétrer dans chaque édifice, les pavillons sont à eux seuls des œuvres d'art.

Certains pavillons sont aussi dans des maisons du centre-ville mais c'est un peu compliqué de traverser la ville à la recherche de tous les pavillons manquants. En trois jours, la tâche n'a pas été réalisable pour moi.

Pour parler de la biennale, j'ai décidé de remettre des prix personnels. Je ne détaillerai que les œuvres qui m'ont plu ou déçu et je remettrai mes petits trophées. Je parlerai aussi d'expositions dans le cadre de la biennale comme « le monde vous appartient » au palazzo Grassi, lieu de la fondation Pinault qui contient une collection d'art contemporain de très grande qualité.

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